Cette histoire commence comme une histoire sombre, fascinante, mais douloureuse. Said emmène un cadavre avec lui dans l'idylle des montagnes, et on peut imaginer comment cela pu et pèse sur lui. Mais peu à peu, cet exilé iranien revit ses souvenirs, et par là, il peut se libérer d'eux. Il rencontre "la femme", qui représente la sensualité et la fraîcheur de l'instant, et par-là, une véritable danse entre la mort et la vie peut commencer...
C'est un livre à lire, écrit avec beaucoup d'amour pour la beauté et la vie, et avec la connaissance de l'exil et la traversée de long déserts. Si on s'ouvre à son message, il peut toucher le cœur.
Miriam Shabafrouz

3 commentaires:

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  2. Ce très beau roman nous parle de l'insondable traumatisme créé par la torture en Iran puis l'exil qui rend la vie tronquée. La mort, telle l'inévitable valise que transporte chacun est là. L'attirance pour la vie aussi dans les rencontres avec la femme, la nature, la culture. Combats des ombres attirées puis repoussées par le soleil. L'écriture si sensible nous enchante tout au long de cette confidence. Claire Pirotte

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  3. Déjà en format E-Book dans plusieurs librairies et en fin de semaine en format papier...bientôt vous pourrez les acquérir sur le site http:www.editions-rod.com
    C’est l’histoire d’un médecin iranien, Saïd, qui a subi la dictature du Shah, ses prisons, la torture réservée aux opposants au régime. Et qui, après un bref espoir, a pressenti pires dangers encore dans la « république islamique ». Clandestinité, menaces de mort quotidiennes, solitude, fuite permanente et désespoir l’ont finalement mené à l’exil. Et à une autre forme de tourment. L’errance, le constant sentiment d’étrangeté, la nostalgie, la brûlure des rêves et des désirs détruits par la révolution. A la fois réfugié et emmuré dans ses souvenirs, il devient voyageur en son passé.
    Devenu gardien de nuit dans un laboratoire pharmaceutique, en banlieue parisienne, Saïd arpente le bâtiment, seul, dans une obscurité hantée par les fantômes de ses compagnons de lutte, assassinés ou morts sous la torture. Une autre ombre vient parfois, cependant, adoucir ses songes : celle d’un amour imaginaire. Mais, pire que la pire des ombres : un cadavre, qu’il transporte dans une valise, partout où il va.
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