La Danse des Ombres
Cette histoire commence
comme une histoire sombre, fascinante, mais douloureuse. Said emmène un
cadavre avec lui dans l'idylle des montagnes, et on peut imaginer
comment cela pu et pèse sur lui. Mais peu à peu, cet exilé iranien revit
ses souvenirs, et par là, il peut se libérer d'eux. Il rencontre "la femme",
qui représente la sensualité et la fraîcheur de l'instant, et par-là,
une véritable danse entre la mort et la vie peut commencer...
C'est un livre à lire, écrit avec beaucoup
d'amour pour la beauté et la vie, et avec la connaissance de l'exil et
la traversée de long déserts. Si on s'ouvre à son message, il peut
toucher le cœur.Miriam Shabafrouz
Le nouveau roman de Mehdi Dadsetan
l’histoire de tous les exilés du monde, exilés de quelque part....de quelque chose...ou même de quelqu'un.
« La danse des Ombres », deuxième roman de Mehdi Dadsetan, est l’histoire de tous les exilés du monde, exilés de quelque part....de quelque chose...ou même de quelqu'un...Celle des hommes et des femmes contraints de laisser derrière eux leur passé, de se jeter, comme des pierres, dans un univers inconnu et de tenter de reconstituer, morceau par morceau, jour après jour, une « nouvelle » vie. Des hommes et des femmes dont la solitude est peuplée d’ombres : la leur, mais surtout celles de tous ceux qui, assassinés ou disparus, ont rejoint leur passé.
C’est l’histoire d’un médecin iranien, Saïd, qui a subi la dictature du Shah, ses prisons, la torture réservée aux opposants au régime. Et qui, après un bref espoir, a pressenti pires dangers encore dans la « république islamique ». Clandestinité, menaces de mort quotidiennes, solitude, fuite permanente et désespoir l’ont finalement mené à l’exil. Et à une autre forme de tourment. L’errance, le constant sentiment d’étrangeté, la nostalgie, la brûlure des rêves et des désirs détruits par la révolution. A la fois réfugié et emmuré dans ses souvenirs, il devient voyageur en son passé.
Devenu gardien de nuit dans un laboratoire pharmaceutique, en banlieue parisienne, Saïd arpente le bâtiment, seul, dans une obscurité hantée par les fantômes de ses compagnons de lutte, assassinés ou morts sous la torture. Une autre ombre vient parfois, cependant, adoucir ses songes : celle d’un amour imaginaire. Mais, pire que la pire des ombres : un cadavre, qu’il transporte dans une valise, partout où il va.
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